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Pique-mi et mange-moi...

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28 octobre 2011

Les diagnostics infirmiers : une science magique !

Ce matin, le chat qui aime parfois nous pisser dessus pour nous réveiller  - et est par conséquent privé de chambre à coucher - a choisi de pisser sur mon sac. Le motard a donc vidé le sac de toutes mes affaires d'apprentie-fermière (ahhhhhh, le portfolio et mes analyses de pratique, mes recettes de terrines et mon livre de diagnostics infirmiers !) et l'a plongé dans le lavabo avec de l'eau de javel avec tous mes stylos, les cartes grises et assurances de la voiture et la moto, ma vieille attestation pôle-emploi périmée d'avant qu'ils me radient et la recette du gâteau au chocolat d'anniversaire du marcassin.

J'ai donc commencé la journée en faisant sécher toute cette paperasse sur les radiateurs froids. Copropriétaires, mobilisez-vous !

Quant aux diagnostics infirmiers, faut que je vous raconte...

Pour les non-initiés, les diagnostics infirmiers, c'est un peu la science de l'infirmière. C'est pour dire, aujourd'hui, les infirmières ne sont plus seulement les petites mains des médecins, réalisant les actes, nues sous leurs blouses, à leur demande (rôle prescrit), mais elles ont aussi un cerveau et peuvent l'utiliser pour aider au mieux-être du patient (rôle propre). Ce sont les diagnostics infirmiers, comme une analyse de la situation du patient par l'infirmière. Le diagnostic est toujours "lié" à un problème de santé à identifier, et "se manifestant" par des données obervables. De ce diagnostic découlent des "actions" du rôle propre et du rôle prescrit, qui seront "évaluées" à terme. Il y a donc des centaines de mots-clés qui constituent une langue vernaculaire qui nous permet de nous reconnaitre, un peu comme les francs-maçons. Dans un sens, c'est pratique, on parle de la même chose. Quand on est sur le terrain, on se comprend, on joue avec les concepts, on arrondit les angles, on va voir le médecin avec un clin d'oeil malicieux en clamant "Le monsieur du 7 a une perturbation des échanges gazeux, sa pression en O² est à 70 mm de mercure !", et tout le monde sait ce qu'il a à faire. De l'autre, dérive classique une fois qu'on retourne à l'école - donc loin de la pratique -, c'est la porte ouverte à tous les pinaillages sur l'utilisation des "diagnostics", et les formatrices qui aiment les utiliser comme des petites cases rigides et hermétiques adorent nous démontrer qu'on est vraiment des buses. Joie de l'alternance. 

Bref, les diagnostics sont réunis dans un livre de 1280 pages. Voici quelques exemples au hasard : "Douleur", "altération de la mobilité physique", "diminution de l'irrigation tissulaire", "anxiété", "perturbation situationnelle de l'estime de soi", "incontinence urinaire à l'effort",....  Mais il y a UN diagnostic qui fait toute la différence et qui vient saper tout le travail de construction de la profession et de la légitimité infirmière : la "perturbation du champ énergétique". La définition est la suivante : "Modification du flux énergétique [aura] entourant la personne, se traduisant par une dysharmonie du corps, de la pensée et/ou de l'esprit". Ehhhhh oui.

Etrangement, les "facteurs favorisants" n'ont pas encore été répertoriés par l'ANADI, l'instance suprême-de-poulet nord-américaine de diagnostics infirmiers. Mais les auteurs du livre - qui doivent porter de sacrées robes mauves et faire brûler de l'encens au patchouli -  suggèrent que ces facteurs peuvent être un "blocage énergétique", une "altération du système immunitaire", une "douleur", "anxiété" ou encore un "état dépressif". Face à ce diagnostic, il est donc de la responsabilité de l'infirmière d'évaluer le champ énergétique du patient en "déplacant les mains lentement au-dessus du patient à 5 cm de la peau afin d'apprécier son champ énergétique et le flux énergétique de son corps" puis de rééquilibrer ce champ, bien entendu, en "éliminant les obstacles à la circulation de l'énergie (dans son corps et entre lui et l'infirmière)". Pour ce faire, il est recommandé, "au besoin, d'exercer une pression sur les points d'acupuncture". Ben oui. Pour clore la séance shamanique, il est de bon ton de "tenir les pieds du patients pendant quelques minutes afin d'ancrer l'énergie corporelle" (en gras dans le texte !).

Alors moi je dis oui. Oui à la science infirmière.

Je pense que ça va pas mal renouveler l'approche des soins au service d'urgence quand je vais mettre cette technique en place au prochain patient douloureux, anxieux ou dépressif et au système immunitaire altéré.

Ca me rappelle quand dans mon ancienne vie, dans les sous-sols des bureaux du CNRS, ma collègue sociologue me faisait des séances de rééquilibrage des chakras pour que j'arrive à finir de rédiger ma foutue thèse. Ceci dit, j'ai réussi...

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25 octobre 2011

Les crottes, les kilos, les projets : la vie...

Yo !

Moi, je crois toujours que je suis plus maligne que les autres, alors des fois, bien sûr, je suis punie par une sorte d'autorité supérieure. Par exemple, on a un chat. Et comme tout chat d'appartement, il a sa caisse avec ses granules et ses petites crottes qu'il faut ôter régulièrement. On a donc un sachet pas loin de la caisse dans lequel on accumule les sus-dites petites crottes. Et à chaque fois, et encore hier soir, je me dis, "mais pourquoi diable le motard fait-il un noeud si serré, les crottes ne vont pas s'échapper du sac pendant la nuit !!??". Et puisque moi je sais mieux que les autres, je fais un noeud plus lâche. 

Et ben voilà, ce matin quand j'ai attrapé le sac, les maudites crottes se sont répandues sur tout le sol de la salle de bain. Punition fécale dès le réveil ! Transportée par l'esprit du bouda - ou entrainée par le boulot d'aide-soignante les week-ends - je suis restée zen et ai balayé en souriant. Ahhhh, la vie ne lasse pas de nous surprendre, et j'en ressors grandie.

Bon, sinon depuis l'épisode du vestiaire de la piscine, j'essaie de reprendre le dessus question kilos en trop. Ca se complique vu que je suis en stage avec des horaires décalés et inversés d'une semaine à l'autre :

  • Une fois j'ai du temps le matin pour faire un peu de pilates et manger sainement, aller en stage à 13 h et rentrer le soir pour me jeter sur une bonne soupe maison. C'est la semaine de la WIN.
  • L'autre fois je pars à 7h, je mange des bons trucs au resto de la clinique, je rentre en milieu d'après-midi et je grignote compulsivement ou je cuisine des bons plats pour le soir. C'est la semaine de la LOSE

Et puis la réalité n'est jamais si tranchée puisque mon obligation principale d'apprentie-fermière n'est pas de poser divinement des sondes vésicales ou d'injecter de la morphine sans erreur de dose, mais d'alimenter mes collègues en gâteaux pour le goûter. Et le goûter, c'est lors des semaines de la WIN, qui de fait, courent le risque de se transformer en semaines de la LOSE.

Donc pour compenser, puisque faire du pilates ou [fantasme jamais réalisé] aller à la piscine ou [pire encore] courir les matins de la WIN, ça prend du temps, j'ai piqué la ceinture Slendertone de ma mère histoire de faire des abdos tout en bossant mes analyses de pratiques et autres démarches de soins chères aux fermières, ou en glandant sur internet, au choix. Résultats à suivre...

Bref, je ne suis pas débarassée des petits amas graisseux collés à mes fesses, mais heureusement, j'ai d'autres priorités dans la vie.

Et oui, depuis cet été, et pire encore, depuis que je ne quitte plus le pull offert par le mouton sauvage, je veux apprendre à tricoter !!! Mais je suis une buse. Avez-vous un livre de débutante à me conseiller ? un modèle tout simple ? J'aimerai faire un pull tout simple, carré, large, court, des manches raglans ? il faut quelle laine ? quelles aiguilles ? Ou alors faut que je me lance dans le snood tout simple ? HELP !!!!

Sinon le marcassin de mi corazon va avoir 8 ans à la fin de la semaine. Il est parti avec son père ("mon VRAI papa") pour la semaine après 14 mois d'absence. Je me demande bien comment il range tout ça dans sa tête pour que ce soit pas trop le bordel...

Love et mailles montées !

29 septembre 2011

Fat-ass mom !!!

Mardi soir, 21 h, vestiaire de la piscine, marcassin et moi mettons nos maillots de bain :

  • Lui [me tâtant la fesse] : Ah ben t'as bien pris, hein !
  • Moi [air étonné] : ...
  • Lui [malin] : Je comprends que tu veuilles faire du volley-ball parce que hein...
  • Moi : Bon, ça va aller là.
  • Lui [arrondissant les angles] : Non, mais c'est juste que la dernière fois que je t'ai vue tu étais toute mince. C'est pas grave tu sais... Enfin, dans deux mois si t'es toujours comme ça, je comprendrais si [le motard] il t'aime plus !

Ahhhhhh, joie des enfants. Et qu'on ne vienne pas me parler d'une quelconque vérité qui sortirait de leurs petites boubouches innocentes. D'autant que pour ce qui est du marcassin, à part être contre Sarkozy, il a plutôt tendance à avoir tout faux : il croit qu'on peut revenir en arrière dans le temps quand on fait des conneries, changer de famille quand on se fait gronder et comble de l'erreur, il mange ses crottes de nez.

Quant au motard, il n'a pas bronché quand je lui ai annoncé la dead-line prévue par l'enfant. Ca sent le complot.

Bref, la vie, c'est pas facile.

22 juillet 2011

Le top échancré de l'été, oui l'été !!!

C'est l'été !!!!

Alors je me suis cousu - oui - un petit haut. Je suis comme ça, je fais de la couture. Incredible, je sais.

F1

Donc j'ai pris un modèle du Burda de juin 2011, qui était plutôt facile, et surtout, qui était échancré dans le dos. Ahhhh, les épaules bronzées, chauffées par le soleil. Que de fantasmes...

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Le modèle, à la base, était plus long, et horreur, me serrait les hanches. C'est que j'ai décrété que je faisais du 40 alors je coupe, je couds, mais je ne prends jamais mes mesures. 40 j'ai dit !!!! Donc j'ai raccourci, en découpant un joli arrondi devant et derrière. Ce faisant, les poches de côté ont disparues, et c'est pas plus mal. Des poches sur un petit top tout léger ? pffff !!! Et quoi encore...

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Ah oui, et le modèle, expliqué étape par étape aux novices (mais d'une façon drôlement confuse), baille légèrement sur les côtés, option "camping naturiste par ciel nuageux". J'ai donc identifié l'angle exact que ne doit pas prendre mon bras pour préserver (ou non) mes seins des regards des campeurs. Maligne !

F4

Enfin, toutes ces postures scientifiques, c'est très théorique pour le moment, car le ciel ne se prête pas, mais pas du tout, au petit top dénudé !!! A moins de rechercher un effet concours de t-shirt mouillé au Macumba... Hmmmm... tentant...

Bon, donc je suis prête.

Soleil breton, à nous deux !!!!!

18 juillet 2011

Ma mère m'a dit Antoine...

Punky brooster présente:

J'avais évoqué, il n'y a pas si longtemps que ça, les mots de l'enfant, proférés en août 2010 :

"Je ne me couperai pas les cheveux jusqu'à la fin du CE1. Si je veux le faire, tu m'en empêcheras".

Et moi qui adore les défis (et les idées loufoques du marcassin)...

Ca n'a pas été une mince affaire. Il a surtout fallu en empêcher les autres et défendre le marcassin pliant sous la pression grand-parentale. Ils étaient sournois, tentant de le corrompre à base de "mais tu étais tellllllllement mignon avec les cheveux courts...". Ils étaient pénibles. Alors que, bordel, la mère, c'est moi ! Comble de l'incohérence, mon père se rappelait avec nostalgie quand son propre père l'obligeait à se couper les cheveux et qu'il refusait. Quand je soulignais la contradiction, il m'assénait que ça n'avait rien à voir, qu'à l'époque, il avait 18 ans. N'importe quoi, comme si on était plus digne de respect à 18 ans qu'à 7 !!!

Bref, fin juin, le marcassin chevelu est arrivé drôlement fier avec le mot de la maitresse qui disait que oui, il passait en CE2. Yeahhh. Bye bye long hair (pourtant il faisait bien le fumeur de joint... ahhh, vivement l'adolescence !).

4V
Au fil de l'année, il est passé d'une influence masculine à une autre : de la tête rasée de papi à la crête du motard. C'était donc parti pour la crête... Parce que nous, on n'est pas des babas-cools ! Et bam !

Fuck off

J'ai attrapé les ciseaux, la tondeuse, et coupe-coupe-coupe (dans la brousse, dans les bois) :

2V

 Et puis en fin d'après-midi, la crête a fait sa divine apparition dans le coucher de soleil :

3V

 La classe quoi. Bon, forcément, depuis, ça se la pète un peu entre crêteux, à se comparer les tatouages etc.

VC0

VC1Punk's not dead my brothers !

J'étais même un peu tentée moi-même. Enfin, avec tout ça, le marcassin parti deux semaines en colo sera récupéré mercredi pour deux semaines par mes parents. Je ne mise pas cher sur la survie de la crête...

[Bon, oui, j'aime mon fils. C'est ma plus belle réalisation comme on dirait si on avait l'alcool philosopho-mélancolique. Alors comme je ne couds pas beaucoup, je compense en faisant des posts spécial-marcassins ! Quoi ça n'a rien à voir.... roohhh...]

See ya !

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13 juillet 2011

Une robe, une robe, une roooooooobe !!!!

A dress, yes a dress !

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Hier, il y avait Nikita sur Arte, alors j'ai tout de suite pensé à Laure parce que back in the days c'était notre film fétiche. J'ai un peu la gerbe. Ah non Marie, pas la gondole... Gondooooole de Veniiiiiiiiise ! Ah ça, être assassin à la solde du gouvernement, ça nous aurait bien plu. Enfin maintenant, j'ai une éthique irréprochable, rapport à la formation de fermière, donc ce n'est plus possible. Too bad...

Donc cette projection de Nikita, ça tombait au poil puisque, summer miracle, j'ai fini ma robe commencée aux vacances de Pâques avec le joli tissu offert par la sus-nommée Laure. Joie des coïncidences.

GEDC2739Vous allez dire, j'ai mis du temps. Certes. Mais je me suis fiée à un patron allemand pourri et semé d'embûches. Et puis j'ai merdé sur la parementure en vliesline dès le début, et ça m'a un peu plombée.

Finalement, j'ai rattrapé le coup, et depuis, je ne jure que par ma robe fleurie... enfin, quand je ne suis pas en moto... donc euh... presque pas tous les jours du tout. Le motard, un poil intégriste sur la sécurité en selle, m'oblige à porter bottes ou bottines en cuir, jean, blouson de cuir, gants et casque. Et ce, quel que soit le climat (je vous ferai une photo un jour...). Des fois, je fais la fofolle et je pars en jupe ou short et legging et baskets. Je suis trop rebelle. La dernière fois, pas de chance, on s'est croisés sur l'avenue. Je lui ai fait un coucou de motarde, trop drôle quoi, hi hi. Et ben lui, il a repéré mon legging panthère et il a froncé le sourcil (ça, je ne l'ai vu qu'une fois à la maison...). Pfff.

Donc je vous montre les détails de la robette et la couille dans le potage. Ouhhhh, un petit ruban de taille sous coulisse !

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Ohhhh, une jolie encolure échancrée... arghhhhhh une vliesline apparente !!! Ben oui, j'ai mal calculé le endroit-envers tourner-coller-rentrer et hop, la vliesline est apparue sur l'intérieur au lieu de disparaitre comme par magie. Bon, c'est assez rigide, donc, je fais l'air de rien et ça passe, mais quand même, grrrrrrrr !

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Donc voilà ! Mission accomplie, j'ai fait de la couture. Et puis là, c'est les simili-vacances malgré le boulot (mais boulot rémunéré, sans évaluations de stage, sans révisions, sans exams à la clé... vacances quoi !) alors j'ai plein d'idées !

Et puis, comme vous l'aurez noté, j'ai été chez le coiffeur, alors promis, je reviens dans la semaine avec une note sur les cheveux et un avant-après digne du nom. Y'a tant à dire...

Je vous souhaite plein d'amour et de robes fleuries et mille bises à ma laurette !!!

10 mai 2011

Non mais quand même...

Je sais, j'ai presque honte tellement c'est pourri comme titre. Ca aurait aussi pu s'appeler : "je n'ai pas fini ma robe, mais je reviens quand même raconter un truc narcissique". Moins concis, mais tellement plus explicite.

Comme vous avez pu voir dans le dernier post, j'ai blondi. Vu que tout le monde se fout de mes déboires à l'hôpital mais se presse pour demander des explications capillaires, j'en déduis que vous êtes tout de même des poules superficielles, mais on en est toutes là, alors c'est parti. Explication : c'est tout simplement le soleil du sud de la Loire. Tout a commencé en février, y'avait eu une éclaircie...

Avant_apr_s_blondeAlors on remarque que la blondeur, tout de suite donne le teint hâlé. C'est positif... En revanche (et quelle revanche !), on remarque aussi immédiatement que c'était pas une réussite. Je ressemblais à un gros poussin au duvet pas bien homogène. C'était pas facile à assumer vu qu'à l'époque on était en cours et qu'il a fallu que je représente Eminem dans un amphi de 180 personnes qui ne connaissait pas Johnny_Rotten qui eût été plus approprié. Mais bon, il était trop tard pour faire marche arrière alors quelques jours plus tard j'ai recramé le poil en triplant le temps de pause, et je suis donc arrivée à un blond intermédiaire et homogène. Puis, rebelotte un mois et demi plus tard, rapport aux racines qui avaient trop poussées, pour obtenir, finally, ce blond vénito-californien qui me sied à merveille.

GEDC2507Forcément, c'est mon blog, alors je me la pète avec une photo où je suis une bonasse avec mon khôl de bichette, ma marque de bronzage sur le nez et ma surexposition. Forcément, c'était au retour du Maroc. Mais, dans un souci d'honnêteté, je dois vous avouer que je ne suis pas toujours aussi lumineuse. Des fois, même, je suis moche, terne, et avec l'oeil bouffi. Mais ces jours-là, je fais moins d'auto-portraits.

Il faut tout de même préciser, si ce n'est déjà fait, que ma carrière avortée, c'est coiffeuse.

Ahhhh, les années 1990... Combien de fois ai-je compulsé les yeux dans le vague le guide de l'Onisep sur les métiers du cheveu en regrettant d'avoir le bac. A l'époque, j'étais déjà à la fac et je n'avais pas compris qu'on s'en fout des diplômes. J'avais aussi de hautes ambitions intellectuelles et politiques que je croyais incompatibles avec une formation de coiffeuse. Je pense que là-dessus, je n'avais pas tort. Et non, je ne ferais pas le rapprochement sordide entre coiffeuses et fermières pour ce qui est de l'engagement intellectuel et politique. Non. Mais j'en suis revenue. Un peu. Pas totalement...

Donc j'ai blondi. Fin de l'explication.

Avant de vous quitter, deux illustration familiales sur le thème du jour : Ce qui n'apparait pas clairement sur la première photo, c'est que le motard a une crête tondue de mes blanches mains, qui a repoussée, et vient d'être retaillée ce week end. Si on ajoute le fait qu'il a payé le resto, et que moi-même je me suis fais un virement de mon compte épargne à mon compte courant, peut-on qualifier ma pratique d'exercice illégal de la profession de coiffeur (Loi n°46-1173 du 23 mai 1946) ? Oui, ça existe, ça me rend presque triste cette législation. Je milite pour la liberté de couper les cheveux de ses congénères, non mais !

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Quant au marcassin, il tient le bon bout. Il avait promis l'été dernier de se laisser pousser les cheveux jusqu'à la fin du CE1. On s'en approche, du moins s'il ne redouble pas. Hé hé. Et pour la suite... il a décidé de se faire une crête lui aussi ! Moi, je milite pour une belle grosse mèche blonde, german-style, mais étrangement, je crains de ne pas être le modèle masculin qu'il recherche, auquel il pourrait s'identifier, psychanalytiquement parlant quoi... Dammit !

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Bref, on n'a pas fini de rire et c'est tant mieux.

4 mai 2011

Oui bon hein...

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J'ai complètement déconné. Peut-être même que j'ai mourru un peu pendant ces ..... jours/semaines/mois d'absence.

On ne va pas en faire un flan, on va juste embrayer comme si c'était juste la faute à pas de chance.

Sachez tout de même que :

  • Je m'étais promis de ne revenir qu'avec une couturade...
  • et donc j'avais prévu de me laisser surprendre par la vie en cousant pour les vacances de Pâques...
  • c'est là où miraculeusement j'ai reçu par la Poste un coupon cadeau de Loor (qui a changé d'adresse, oh yeah)...
  • au même moment, où s'affichait un petit mot de Dolce casa disant "Joyeuses Pâques" sur mon dernier post daté de mi-janvier ! La culpabilité qui me rongeait déjà m'y a fait lire un sobre rappel à l'ordre !
  • Depuis, j'ai également reçu un mot de mouton et soph' qui même avec une nouvelle bestiole dans leurs vies trouvent le temps de s'inquiéter pour les autres...

Des signes, des signes à foison. Il était temps. J'ai donc coupé, mesuré cousu de travers, décousu, recousu... mais j'ai pas eu le temps de finir avant de partir en vacances au Maroc avec mes copines d'école. Là j'ai pris 3 kilos alors la robe était tout étriquée à mon retour. Bilan : je perds 500 gr et je la termine... et bien sûr je vous la montre, et je serai relancée dans le cycle de la win, je le sens.

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Il faut quand même que je vous avoue que ma vie est un enfer. Je suis en stage dans un service maudit. Les infirmières - probablement autodidactes ? - détestent les étudiants. Souvent elles m'ignorent, parfois elles me parlent, mais juste pour souligner mes erreurs (une fois que je les ai faites, pas avant pour que j'apprenne...). Je souffre le martyr de passer des journées entières sans rire, c'est épuisant et dévastateur. Ma fibre optimiste en prend un coup et j'en viens à questionner les fondements même de mon moi ontologique, c'est pour dire le calvaire. Heureusement, les patients sont sympas. Malades, mais sympas. Bref, j'y ai fait 5 semaines, j'ai fait un break à Pâques, et là il m'en reste encore 5 à tirer. Donc, 1, je perds du temps en stage.

Ensuite economical crisis oblige, je bosse un WE sur deux en tant qu'aide-soignante à domicile. C'est chouette, mais ça prend du temps. En échange, ça rend des sous et c'est valorisant. Bon à prendre. Mais, 2, je perds du temps à bosser.

Et puis on fera l'impasse sur les révisions que je ne fais pas (encore), mais qui envahissent mon espace mental. Donc, 3, je perds du temps à me dire qu'il faudrait que je révise.

1 + 2 + 3 =  la lose pour mener quoi que ce soit à bien. La preuve en poils : je trouve même pas le temps de me faire les jambes ou le maillot. C'est une mise en jachère officieuse, et je n'y repense que le soir au moment de me mettre au lit. Donc trop tard...

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Mais comme je disais plus haut, on est parties avec des copines de la promo vers Tanger. Vacances entre copines, avec le marcassin et une rouquinette. Evidemment c'était de la grande rigolade. Surtout la fois dans le bus...

On était donc de retour de Chefchaouen, direction Tanger, dans un bus. Quand soudain le marcassin, assis à côté d'une copine (qu'il tentait d'appeler "maman", malgré ce qu'a dit la pédopsy, qu'on a qu'un papa et qu'une maman et qu'il faut nommer clairement les gens, tout ça. Ca avait senti fort l'analyse freudienne ce jour-là, mais je redévelopperai ça dans un prochain post, un peu d'ordre nom d'une pipe !), se tortille en se tenant le ventre et dit qu'il veut aller aux toilettes :

  • Tu veux faire pipi ?
  • Non. Caca.
  • Ahhhh... Euh, tu peux attendre qu'on arrive à Tanger ? on doit plus être loin...
  • Non !

Ah ah. Et oui, ah ah.

C'est là que j'ai regardé tout autour de moi pour m'imprégner de la situation dans son contexte. Ni une, ni deux, je me suis retournée vers ma copine de banquette, et je lui ai dit : "file moi un sac plastique, on va lui faire faire caca dans l'escalier !". 

Bon, alors, avec le recul, je sais qu'à froid, ça parait un peu incongru comme réaction. Mais le bus était plein, on était assises juste devant l'escalier, et ça me paraissait bien commode... Et pas qu'à moi puisque la copine, ben direct elle a vidé un de ses sacs plastique et me l'a tendu. Mais il était tout petit... Et là je l'ai regardé et je lui ai dit "mais je peux pas lui faire faire caca dans un sac si petit !".

Là y'a eu comme un blanc d'un millième de secondes et tout est rentré dans l'ordre, les copines m'ont dit d'aller demander au chauffeur de s'arrêter, ce que j'ai fait, ce qu'il a fait. Et j'ai couru avec le marcassin derrière un petit muret sous les fenêtres de tous nos amis du bus qui ne savaient pas à quoi ils avaient échappé. Pendant que l'enfant vidait ses tripes, je me demandais si de l'autre côté du muret souillé n'était pas un genre de monument religieux qui pourrait nous couvrir de honte pour plusieurs générations. Bref, on est vite retournés au bus en clamant un joyeux "choukran mucho", très à la mode dans le Nord du Maroc. Bon après, il a, à nouveau, fallu s'arrêter en urgence dans un café, et puis je me suis souvenue que déjà avant de prendre le bus, le marcassin avait couru aux WC... Bref, "l'attaque de papi", comme on dit dans la famille, rapport à une anecdote très marrante concernant mes parents en Bolivie.

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On soulignera une indéniable créativité face aux situations d'urgence et la capacité de les résoudre collectivement. C'est plutôt encourageant et je m'en vais de ce pas le cocher dans mon portfolio (private joke pour les étudiants-fermiers, c'est le classeur à la con qui nous suit toute la formation où tous les savoirs professionnels sont découpés et rangés en une multitude de petites cases qu'il faudra cocher un jour ou l'autre sous peine de ne jamais être fermière... mais, serait-ce si grave ?).

Bref, je suis de retour et je m'accroche !!! 

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Love à tous et toutes !!!

14 janvier 2011

Mon corps + Mon esprit, et Justin Bieber !

Ouiiiiiii !

Bon alors un message un peu vide pour vous dire trois choses :

  • C'est mon anniv' aujourd'hui !

J'adore ça !!! J'ai déjà eu plein de petits mots d'amis sur la fesse du bouc et ça me fait bien plaisir parce que c'est toujours l'occasion de reprendre contact ! J'espère bien avoir des cadeaux, même si être si proche de Noël, c'est un peu la lose assurée. Petite, je ne m'en rendais pas compte, je faisais une fête avec mes amis, je mangeais des trucs bons, j'avais des cadeaux, je vivais hors du temps. Naïvement... Mais maintenant, je réalise bien que je n'ai envie de rien et surtout pas de me refaire une grosse bouffe alors que j'arrive à peine à revenir à un régime équilibré... Enfin, du coup (quel coup ?) j'étale ça en quatre étapes : seule avec l'enfant ce soir, avec le motard demain, avec los padres et la mémé dimanche et avec les copines la semaine prochaine. La lose, again, c'est qu'étant seule avec le marcassin, j'avais complètement zappé qu'on pouvait fêter ça tous les deux, et j'avais plutôt prévu de le mettre au lit et de me regarder un bon film sur la dépression post-natale sur Arte... Indulge yourself comme ils disent (alors que nous on dit : " fais-toi plais' ")... Bref c'est foiré, et va falloir im-pro-vi-ser !!!

  • Le Marcassin est devenu fan de Justin Bieber et veut se décolorer en blond.

C'est surprenant car y'a pas si longtemps, il hurlait dès qu'on lui parlait de J.B. en disant que c'était que les filles qui chantaient ça. Est-il devenu une fille ? est-il homosexuel ? ou encore, la folie J.B. s'est-elle étendue au genre masculin ? Beaucoup de questions restent en suspens. Il faudrait une enquête in situ dans la cour d'école pour mieux comprendre le retournement de situation. Je demanderai donc la participation des instit', s'il y en a de passage... Pour la décolo, j'élude. On verra ça cet été s'il fait du surf.

  • J'ai moi-même changé de tête pour marquer l'entrée dans la maturité holistique.

On avait dit, 33 ans, c'était la maturité sexuelle, dont acte. Ma théorie, c'est qu'une fois qu'on a un peu mis à l'épreuve son corps de femme épanouie, genre, pendant trois ans, on peut passer à une phase nouvelle, celle de la communion du corps et de l'esprit. Et ça c'est 36 ans ! J'en ai de la chance hein. Je leur ai dit ça à mes copines de promo de 21 ans ce matin quand elles m'ont accueilli par un "Joyeux anniversaire, ça y est, t'es vieille maintenant !". Hein, parce qu'entre 21 et 33 ans, elles ont encore le temps de se faire chier un paquet de fois au lit. Et toc. Donc normalement, ça y est, à partir d'aujourd'hui, c'est la plénitude holistique, globale quoi. Par contre je sais pas bien combien de temps ça dure, on croise les doigts, allez allez...

avant_apr_s

Allez, je m'en vais transformer un repas diet en repas de fête et après... youhouuuuu, tournoi de triominos !

C'est trop la fête !!!!

8 janvier 2011

L'aphrodisiac queen, c'est moi !

Parce que c'est pas tous les jours qu'on va sur un blog "de couture" (ma vie fantasmée...) pour entendre parler de cul, je vous sers un post en deux temps. Un échauffement gastronomique suivi d'une paire d'anecdotes croustillantes illustrant les effets pervers d'un dessert à la cannelle...

Le tiramisu au spéculoos et à la cannelle, hautement aphrodisiaque !

 (sous réserve d'être consommé en bonne compagnie)

Partez d'une recette classique de tiramisu :

  • Une boite de mascarpone
  • 3 œufs
  • 25-30 gr de sucre
  • Une gousse de vanille

Faites blanchir le jaune et le sucre, ajouter la vanille grattée dans la gousse [gousses stockées dans un petit pot rempli de rhum et d'une cuillère de sucre pour ne pas qu'elles s'assèchent], puis, doucement le mascarpone. Miam la bonne crème.

  • Un café fort + extrait de café
  • Deux trois bouchons de rhum vieux
  • Du sirop de canne pour adoucir

Mélanger pour faire une trempade.

  • Des spéculoos Lotus, 150 gr soit 1/2 paquet.

Écrasez grossièrement les spéculoos pour garder des morceaux. En disposer dans des petits pots ou verres individuels. Arroser d'une cuillère et demie de trempade, histoire que ce soit humide mais encore un peu sec aussi.
Mettez une bonne cuillère de crème au mascarpone, puis re-spéculoos et trempade, puis re-crème, puis re-spéculoos, etc. jusqu'à ce que mort s'ensuive.A vous de voir si vous préférez des couches épaisses ou fines, moi je vise deux-trois couches max, assez denses...

Terminez par une couche de crème. Couvrez pour protéger du dessèchement, au frigo 24 h.

Sortez-les 10 minutes avant, recouvrez vaguement quelques spéculoos écrasés s'il en reste, râpez du cacao en barre dessus en faisant des copeaux, ou du chocolat le plus amer possible.

Là, vous réalisez que vous avez oublié de mettre de la cannelle dedans et vous vous dites que c'est foiré pour la bandaison, mais que nenni, en tant que femme fatale vous êtes prévoyante et avez acheté des dessous sexy sur la Redoute en même temps qu'un survêtement pour le petit dernier. Vous êtes sauvées, vous l'aurez votre coup de trique.

Voilà pour l'interlude culinaire. Pour ma part j'ai quand même mis de la cannelle dans la trempade histoire de mettre toutes les chances de mon côté et finalement, je ne sais à quoi attribuer mon succès, à cet artifice ou à ma guêpière en dentelle rouge...

D'ailleurs tant qu'à vous raconter des détails de ma vie privée, faut que je vous en raconte une bien bonne...

Dans la famille "Papa c'est quoi cette bouteille de lait ?", je demande la mère.

Un samedi matin il y a quelques semaines, le marcassin de mi corazon nous rejoint dans la chambre pour un câlin. Il crapahute et cabriole tout autour du lit pendant qu'on s'éveille difficilement, quand soudain il brandit un truc en latex gris, un genre de cockring assez long, d'étui pénien en forme de toile d'araignée (paye ta description ethnographique !), qui avait échoué au pied du matelas au cours de la nuit. "Et c'est quoi çaaaaa ?". Au bord du fou rire, faisant des gros yeux au motard qui me les rend bien, j'improvise sur un ton très détaché "ah, c'est un truc pour mettre sur les bouteilles, pour mieux les attraper et qu'elles ne glissent pas, c'est pratique". Et hop, je lui prends des mains, zappé. Puis je passe la journée à ma la péter tellement j'assure, que même je devrais faire des match d'impro tellement je suis forte en théâtre. Le motard trouve que j'en fais trop.

Puis, tout naturellement arrive le dimanche matin. Bis repetita, à trois au lit, lui très vif et nous très endormis. "Et c'est quoi çaaaaaa ?" Cette fois, il tient à la main un vibro bleu trouvé sous mon oreiller, lequel n'a heureusement pas une forme très réaliste... Là ma répartie légendaire de la veille a été un peu mise à mal et je n'ai pas tenté l'explication en mode "page de la Redoute avec la fille qui se masse la joue d'un air angélique". Non, j'ai juste balbutié "Oh, mais c'est rien enfin" en lui prenant des mains. Je l'ai vite glissé sous la couette et on a fait diversion avec une histoire de pains au chocolat à aller acheter de toute urgence. Je ne comprends toujours pas qu'il ait lâché l'affaire aussi facilement... Enfin depuis, je ne peux plus vraiment la ramener, mais qu'est-ce que je me marre à chaque fois que j'y repense.

Oui, ranger un peu mieux mes affaires ? oui, oui...

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